Le monde agricole connaît bien cette adage, au sens propre comme au figuré !
Le paysan profitera de sa « richesse » au prix d’un labeur conséquent soumis aux aléas de la vie. Le dictat du tout de suite, maintenant, n’a pas sa place… Sa richesse est le résultat de l’effort et de la patience.
Ces derniers mois, je n’ai pas arrêté d’employer cette expression : « 2020 est une année clé pour moi ! Je dois semer pour espérer récolter… ». Et boum ! Le COVID 19 a mis à plat tout mon plan d’actions, mes projections, mes rêves…Je n’ai pas semé, quelle va être ma récolte ? Bien évidemment, nous sommes nombreux à connaître exactement les mêmes déboires.
Seulement je ne pouvais me contenter de ce constat et ne rien faire.
Mon parti-pris : créer de la valeur autrement.
Comment ?
- J’ai consommé avec boulimie les webinaires gratuits à foison de ces derniers mois, engrangeant ainsi de nouvelles connaissances.
- J’ai investi du temps et de l’énergie dans la construction de mon site internet.
- J’ai également contribué à ma manière à cette situation inédite, en offrant des coachings solidaires aux professionnels ressentant le besoin d’être écoutés, de déposer des émotions, de s’inscrire dans une démarche réflexive pour se recentrer et préparer la suite.
D’ailleurs, je vous livre un instant coaching qui a résonné en moi. Lors d’une séance, un client évoque la fable indienne du porteur d’eau et des deux jarres.
L’une d’elle est percée et l’autre intacte. Quand l’une déverse la moitié de son eau en chemin, l’autre toute fière conserve l’intégralité. La jarre abîmée, se sentant coupable de ne pas remplir sa fonction, présente ses excuses au porteur. Ce dernier bien conscient de cette perte d’eau avait pris le parti d’en tirer profit en plantant des semences tout au long du chemin emprunté. Ce qui a permis à la longue de faire éclore de magnifiques fleurs.
Moral de l’histoire : nous pouvons toujours tirer parti d’une « faiblesse » et ainsi créer de la valeur.
Et vous, qu’est-ce que vos « faiblesses » ont permis de faire fleurir?
Au plaisir d’échanger avec vous.
Originellement vôtre, Bouchra Harkat