J’ai régulièrement entendu dans mon entourage l’affirmation suivante  » si tu ouvres une porte à quelqu’un, une porte s’ouvrira pour toi ».

Tous.tes maximes, fables, proverbes, contes et chants renferment des messages sociologiques pour « éduquer », « éveiller », « éclairer » les êtres, sur soi-même, sa relation à l’autre et s’orienter dans la vie.

Ce qui nous différencie principalement des animaux, ce sont les mots, les concepts, notre capacité à les maîtriser, les comprendre pour tenter de voir la réalité telle qu’elle est et s’affranchir ainsi de la perception des autres. Penser par soi-même et faire preuve de discernement sont des facultés somme toute à la portée de tous.
Et pourtant, « l’esprit discerne et choisit, mais c’est l’âme qui insuffle” (de Vauvenargues).

Trop souvent, nous nous laissons influencer par la pensée dominante, les raccourcis et biais cognitifs qui « facilitent » et réduisent les circuits de compréhension de notre monde.
Le mode automatique de notre cerveau est nécessaire dans notre quotidien et permet de traiter rapidement le connu.
Le mode adaptatif de notre cerveau est quand à lui source d’évolution et de progrès, car il prend le temps de comprendre, d’analyser, d’apprendre pour trouver des réponses aux nouvelles situations.
Bons nombres de nos conflits de valeurs, relationnels… viennent de notre représentation de la réalité, et questionne notre capacité à s’ouvrir à la difficulté et à l’inconnu.
Essentiel, puisque « La carte n’est pas le territoire ».

Chacun a sa part de responsabilité, et sans dévoyer le mot, il s’agit de se porter garant de ses intentions, de ses paroles, de ses promesses en répondant de ses actes. Car in fine, qu’est ce que des mots sans actes ?

Dans les organisations, nous avons tous en tête ces chartes, manifestes prônant les valeurs, la raison d’être, la mission, le rêve…et qu’en est-il de l’expérience vécue ?
Parfois de manière inconsciente, maladroite, les paroles et comportements vont à l’encontre des intentions affichées.
Parfois de manière moins inconsciente, ces mêmes paroles et comportements révèlent le manque de congruence.

J’ai souvent à l’esprit un célèbre proverbe d’Afrique du Nord « suivre le menteur jusqu’à sa porte  » : en clair, même si a priori l’histoire est cousue de fil blanc, donner le bénéfice du doute et laisser la chance à autrui de prouver ses dires.

Et comme « le remède au dire est dans le faire » (adage Touareg), observons, faisons des feedbacks constructifs et accompagnons.
Car une volonté sincère trouvera toujours une voie pour révéler et rendre réalité ses intentions.

Donc, de porte en porte, laissons nous guider par nos expériences, nos émerveillements comme nos déceptions, afin de nourrir nos vécus de sensations, émotions et pensées pleinement humaines.

Au plaisir d’échanger.

Originellement vôtre, Bouchra Harkat

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