🦄 Ouverture vers l’imaginaire, clé de notre subconscient. Le langage analogique a ce pouvoir de nous transporter vers un univers où l’évidence s’impose avec force et clarté.
Une envie de revenir sur le célèbre « Petit Prince », conte philosophique, nous projetant dans un univers où l’innocence et la spontanéité provoquent réflexions et émotions, enchantées.
Avril 2021, le « Petit Prince » fête ses 75 ans et diffuse toujours son message humaniste ! Pour une découverte ou une revisite express de 5 leçons de vie, je vous invite à lire un article du huffpost, datant de 2016 de Marine Le Breton et toujours d’actualité par sa justesse d’analyse.
⭐ Ma leçon préférée ? Il vaut mieux choisir avec son cœur.
⭐ La transposition envisagée en entreprise ? L’intuition a toute sa place en entreprise et « serait plus efficace dans la prise de décision qu’une approche analytique […] Celui qui connaît bien son domaine d’expertise prendrait de meilleures décisions quand il décide « avec ses tripes ». «
« Le succès consiste à aller d’échecs en échecs sans perdre son enthousiasme » – Winston Churchill
N’est-ce pas une vision positive de l’échec ?! 101% anglo-saxonne.
Car on ne peut pas dire qu’en France nous partageons les mêmes perceptions et représentations de l’échec. Stigmatisantes à 101% et nous infligeant honte pour l’éternité.
Vous trouvez-cela un poil exagéré ? Et pourtant.
Sans revenir sur la culture judéo-chrétienne, terreau de nos perceptions et représentations, nous avons enregistré au travers de nos sens (perceptions) et dans notre inconscient les conséquences de l’échec. Un faux pas.
Et pour accentuer l’effet, nous avons intégré, dans la partie consciente de notre cerveau, les représentations attestant que l’échec n’est pas acceptable et synonyme d’incapacité.
Perceptions et représentations sont rationalisées et servent de grille de lecture à nos agissements et réalisations. Elles transmettent de manière instantanée l’évaluation d’une action : échec ou réussite. Comme des marqueurs, nous sommes soumis.es à ces repères culturels, programmés dans notre Etre (corps et tête).
C’est ainsi que la notion de l’échec vient directement mettre à mal notre Estime de soi, c’est-à-dire notre personne, nous renforce et nous enferme dans nos croyances limitantes.
Cette version péjorative typiquement française est institutionalisée depuis notre tendre enfance : le système scolaire a durant des années réduit chaque élève à l’erreur. Et pour parfaire le malaise, la notation décroit au regard du nombre d’erreurs (il est juste impensable d’encourager les bonnes réponses, puisque la perfection est de mise) et les commentaires parfois sanglants enfoncent le clou.
En entreprise, les mêmes schémas ont été reproduits.
La valorisation de l’échec est pourtant à la base de notre développement humain : nous marchons car nous avons su nous relever encore et encore jusqu’à maîtriser le mouvement. N’est-ce-pas ?
Les logiques entrepreneuriales outre-Atlantique ont intégré cette logique organique et ont permis le droit à l’erreur, le test & learn, l’expérimentation, le rebond…les success stories de Steve Jobs ou encore de Walt Disney ont inspiré le monde et prouvent que le succès est avant tout une affaire d’expérience, d’échecs et d’enseignements.
Que faire pour réellement adopter ce modèle de pensée et d’agir ? Nous sommes sans cesse confronté.es aux ambivalences de nos systèmes qui affichent le droit à l’erreur (Permission) sans pour autant offrir un cadre réellement propice à l’échec et à l’apprentissage (Protection). C’est pourtant sur la base de ces 2 principes que le progrès et la réussite peuvent être possibles (Puissance).
Nous sommes à l’origine du cadre et des règles du jeu, nous sommes alors en mesure de les modifier, en conscience, afin de se libérer de nos chaînes mentales et ouvrir le champ des possibles.
Comment ? En donnant la priorité au collectif. En favorisant l’intelligence collective, le partage d’expérience, la libération de la parole, la co-construction de solution…nous invitons les individus à s’inscrire dans une relation féconde à l’autre et à soi et à évoluer ensemble sans jugement.
Vous souhaitez expérimenter le concept ? Envie de vous mettre en mouvement ? Je vous propose de découvrir l’atelier collaboratif « Notre voix au chapitre » !
Confronté.es à des environnements VUCA (acronyme anglais – volatility, uncertainty, complexity and ambiguity), nous vous en demandons de plus en plus, encore et encore.
Mais alors, pourquoi une telle fascination autour de cette position ?
Souvent considérée comme la voie royale pour une réussite professionnelle et sociale, il était / est de bon ton de finir sa carrière en étant « Chef.fe ».
Symbole de réussite, la position s’accompagne des signes de reconnaissance associés : pouvoir, bureau, place de parking attitré (oui oui c’est toujours d’actualité), salaires et avantages sociaux…
En contrepartie ? Il est demandé de manager (prononciation française).
Du verbe anglais « to manage », dérivé à la fois du verbe italien « maneggiare » – lui-même issu du latin manus qui signifie contrôler, manier, avoir en main – et du mot français manège, au sens « d’entraîner un cheval en le dirigeant avec la main ».
C’est donc Encadrer – Diriger – Organiser – Contrôler – Evaluer, mais aussi Déléguer – Accompagner – Développer – Animer – Communiquer – Motiver – Fidéliser – Coacher… La liste est longue et s’enrichit au fil des années pour prendre en compte l’évolution sociétale.
Au travers de 3 positions – Manager, Collaboratrice, DRH – j’ai observé et vécu la complexité du rôle :
Pas toujours évident d’être un bon manager pour tous, de concilier les enjeux organisationnels et la réalité terrain, et avec en prime de vivre la solitude qui accompagne l’ascenseur professionnel.
Pas toujours évident de vivre la matrice cumulant un N+1, N+2 et des managers fonctionnels. Pour ma part j’ai eu jusqu’à 5 managers, avec des intérêts qui n’étaient pas toujours convergents.
Pas toujours évident d’accompagner des managers à la fois en besoin de réactivité et de liberté face au cadre législatif, aux procédures… et en besoin de soutien et de conseil pour faire face aux enjeux multiples de leur fonction.
Nous pouvons à la fois reconnaître la capacité d’un manager à donner le cap, à clarifier les objectifs, à être juste et bienveillant, à faire confiance, à motiver, à valoriser et à faire évoluer, comme dénoncer sa tendance à imposer sa présence, son surcontrôle, son expertise, son manque d’équité et de reconnaissance, sa capacité à récupérer les « lauriers » …voire à faire peur.
Au-delà de l’affection que l’on porte ou pas à son manager, même les plus critiques n’auront rien à redire si l’exemplarité, l’équité, l’écoute, la présence, l’empathie & l’exigence sont au rendez-vous.
Vous allez me dire :
« Hey ça fait beaucoup?! ».
En effet, et ce sont des fondamentaux pour être reconnu.e comme un bon manager même si il/elle ne fait pas l’unanimité sur le plan affectif.
Le grand piège ? Se sentir tout puissant, penser détenir toute la vérité, donner la priorité à ses objectifs personnels au détriment de l’équipe, ne pas reconnaître ses erreurs, diviser pour mieux régner…
Pour l’éviter, la remise en question, la capacité à douter et surtout à jouer collectif et au service de l’intérêt général sont des bons garde-fous.
Avez-vous déjà croisé des managers visionnaires, inspirants, dans le « care » ? Ou plutôt des managers égocentriques, killers et cow-boys ? Comme dans les toutes fonctions, il y a de tout, l’entreprise étant le fidèle miroir de la société. Chacun son style.
Ce style de management est en fait la traduction de nos préférences comportementales et de communication, combinées au caractère de la personne, superposées de ses masques sociaux… Pour y voir plus clair, je partage l’approche #ComProfiles qui définit 4 grandes catégories, basées sur ses préférences comportementales et de communication :
Le manager rassurant, soutenant, bienveillant,
Le manager innovant, explorateur, créatif,
Le manager structurant, organisant, pilotant,
Le manager visionnaire, conquérant, inspirant.
« Mince lequel adopter ?! »
Bonne nouvelle : il n’y a pas de bon ou mauvais style.
Le truc ? Adopter le style en cohérence avec le contexte et en étant centré vers l’autre.
Comment ? En développement sa conscience et connaissance de soi pour sortir de ses automatismes en situation de survie et en faisant preuve d’intelligence situationnelle pour un retour à la croissance relationnelle.
[Pour les curieux, vous pouvez découvrir gratuitement des éléments de votre profil de communication en complétant un court questionnaire : c’est par ici.]
« Non mais faut arrêter le délire, c’est in fine devenir un super-héro ! »
Et bien c’est surtout tirer profit du chemin parcouru pour s’inscrire dans une logique « test & learn », pour peaufiner sa pratique, apprendre à se connaître, à saisir la complexité de l’être humain, pour ajuster ses interactions et (s’)offrir une expérience enrichissante et porteuse de sens en accord avec son identité managériale. Ce n’est donc pas la destination – le statut qui compte, mais bien le voyage, que dis-je le périple ! 😉
A l’instar d’Ulysse, qui durant 10 ans, a navigué de terre en terre, a bravé les obstacles, des personnages mythologiques effrayants et redoutables de malice…
Qu’est ce qui fait la beauté de ce célèbre récit grec ? Son dénouement ? Que nenni! L’intérêt réside dans l’histoire de chaque escale et dans son intrigue, nous tenant en haleine et dans les stratagèmes mis en place pour s’en sortir, mêlant audace, courage, intelligence et compassion.
Et bien il en va de même pour tous les managers en devenir : la destination importe peu, l’aventure managériale et ses accomplissements sont les enseignements fructueux d’une telle position.
Passer d’une position d’Expert, maîtrisant un art technique, à une position de Manager, maîtrisant la relation Humaine, requiert introspection, dépassement de soi, voire transformation. Et j’ose une pincée de courage pour faire face aux difficultés rencontrées et ainsi renforcer sa résilience.
Je ne résiste pas à préciser que manager c’est aussi le faire avec ménagement. C’est-à-dire avec mesure, modération dans sa conduite et sa communication à l’égard des autres et respect.
« Car qui veut voyager loin ménage sa monture ! » – Racine –
Au plaisir d’échanger.
Originellement vôtre, Bouchra Harkat
Psst: Pour partir à l’aventure,Origine Humaine propose un accompagnement sur-mesure au travers d’un programme de formation-action intitulé« L’Odyssée du Manager ». Ben oui 😉
« Désolée, mais c’est vraiment moi, si si, demandez autour de moi, tout le monde vous dira qui je suis depuis toujours. »
Notre personnalité, le reflet de notre moi profond ou structure ingénieusement construite pour être parfaitement à l’image attendue et ainsi se faire aimer et accepter ?
Nous endossons ces masques sociaux pour accéder à cet être idéalisé. Un moyen d’intégration, d’adaptation, de protection.
Avec nos titres, nous jouons tous des rôles officiellement reconnus dans la société : le Docteur, le Professeur, la Mère, le Frère, l’Enfant, le Président, la Directrice, le Lanceur d’alerte…
Mais avant de s’y intéresser, je vous propose un petit détour dans l’histoire du masque afin de relever à quel point il a occupé un rôle central dans nos civilisations.
Histoire de civilisations et de symboles
Le masque a depuis l’Antiquité tenu une place symbolique et ritualisée.
Au commencement, il avait une fonction funéraire. Que ce soit en Grèce dans les tombeaux de Mycènes ou dans les nécropoles d’Egypte, il permettait de conserver le visage des morts.
En Afrique, le masque des cérémonies religieuses concédait un puissant pouvoir, le détenteur se transformant en être sacré, faisant le lien entre le divin et les Hommes.
Et au fil des siècles, adoptant des matériaux plus légers, il apparaît au théâtre et il est évoqué pour la première fois dès 1094 dans un édit du premier doge de Venise donnant pour preuve que le carnaval de Venise serait le plus vieux carnaval du monde. Ainsi les contemporains de l’époque profitaient du déguisement pour inverser les rôles, maître devenant esclave et réciproquement, et ceci sous couvert de l’anonymat.
Une protection bienvenue…qui s’est également inscrite dans l’histoire des guerres pour effrayer l’ennemi et ainsi éviter pour soi-même le trépas ou encore face au épidémie où les premiers masques de protection dans l’Empire romain faisaient apparition.
Aujourd’hui la protection s’est élargie aussi au domaine sportif, au métier de combat et de la sécurité civile et dans l’armée, en passant au masque de beauté (une protection contre le temps qui passe..?), sans oublier le masque du super héros 😉 !
A l’inverse, au Moyen-Age, pour punir un délit, le masque de l’infamie ou de la honte affligeait le coupable, rendant ainsi publique sa faute . Objectifs du châtiment : l’offenser, l’humilier, le déshonorer.
Le masque social : une histoire de projection
A l’instar des masques de théâtre, celui-ci permet à chacun d’entre nous de se protéger et de jouer un rôle.
Carl G. Jung, a utilisé le terme de Persona (du latin désignant le masque porté par les comédiens) pour décrire cette personne qui n’est pas en réalité ce qu’elle-même et les autres pensent ce qu’elle est. Elle n’est qu’une interface entre l’individu et la société. Elle est le masque que tout individu porte pour répondre aux exigences de la vie en société. Instance psychique d’adaptation, la persona nous accompagne sur toute une partie de notre première vie pour aider à notre intégration sociale. En combinant diverses adaptations, nous sommes en mesure « d’apparaître sous tel ou tel jour »,« se cacher sous tel ou tel masque » ou encore « se construire un visage ou un comportement pour s’en faire un rempart »(Dialectique du moi et de l’inconscient).
De la protection à l’adaptation, la persona remplit un rôle de socialisation nécessaire à la survie en société et au besoin d’appartenance.
A cela s’ajoute nos croyances, nos messages contraignants, nos blessures, nos peurs…Une énergie extraordinaire est fournie pour maintenir cet équilibre idéalisé, reléguant tout notre vrai soi au fin fond de notre être.
La lueur existe pour retrouver ce chemin vers soi, car selon Carl G. Jung la finalité de la vie psychique est de pouvoir dans la seconde partie de sa vie aller « à la découverte de son âme ». A l’étape de la « demi-vie », selon l’expression jungienne, il y a d’abord une crise de la persona, en confrontation avec le moi conscient, ce dernier captant et traitant ce que l’on entend, voit, sent, touche, ressent, …pour aller à la rencontre de ses ombres, partie refoulée ou peu exprimée par souci d’adaptation. Pour enfin accéder à son Soi, à l’identité profonde de son être.
En quête de nous même, allons dans l’histoire de nos masques*, comme celle qui s’est construite au fil du temps, des civilisations et des continents, en laissant exprimer toutes nos singularités, nos couleurs pour aller à la connaissance de soi et par conséquent des autres. Et par effet boomerang, comme s’ouvrir à l’autre, c’est s’ouvrir à soi, c’est donner toute la chance d’être émerveillé, d’être à la fois authentique et multiple et de laisser ainsi une place à toutes nos possibilités créatrices, en quelque sorte à notre Enfant Libre. Parce que « mieux vaut être complet que parfait » – Carl G. Jung.
Au plaisir d’échanger.
Originellement vôtre, Bouchra Harkat
* Exercice pratique !
Quels sont les divers personnages que vous jouez ?
Quels sont les bénéfices à porter ces masques ?
Quelles sont vos parts d’ombre et comment se manifestent-elles ? Quelles sont leurs vérités ?
Que vous dit votre enfant intérieur et qu’est ce qui permet sa libre expression ?
2020 n’a pas été propice aux voyages, j’ai même dû en annuler certains… Chouette des avoirs !
Pour compenser cette privation, c’est au travers de l’écriture que l’évasion a été possible.
Depuis juin dernier, je vous propose des articles LinkedIn s’inspirant de références culturelles issues de divers pays. Une manière de partir à la découverte de ces contrées tout en restant chez soi !
Chaque culture, civilisation recèle des trésors d’humanité sur le vivre ensemble, une philosophie de vie, des avancées sociétales … Entre sagesse populaire et innovations sociales, l’histoire de la vie offre une encyclopédie riche, infinie et évolutive au service de nos pensées, nos paroles et nos actions.
Tout ceci révèle avec force les liens Humains indéniables et indélébiles qui nous unissent, hier, aujourd’hui et demain.
Ce livre de la vie fait forcément écho en chacun de nous, où que nous soyons, quelques soient nos origines.
J’avais alors envie de vous inviter à aller à la rencontre de ces civilisations en reliant une spécificité locale et une thématique relative au Leadership & Développement.
Et bien voici le carnet de voyage 2020 ! Au travers du Kintsugi, de la fable du porteur et des deux jarres, d’un poème faisant l’éloge de la vie, d’une loi novatrice replaçant le sens au cœur de l’économie, de légendes chantant le Vivre ensemble et louant la Nature, d’un proverbe simple et percutant nous invitant au sourire, d’une récompense emblématique saluant les avancées au service de l’Humanité et pour clôturer l’année un art de vivre favorisant le lâcher-prise, nous avons survolé le Japon, l’Inde, le Liban, la France, les Amériques, le Sénégal, la Suède, les Pays-Bas.
Et pour 2021 ? Mon intention est clairement de vous emmener avec moi dans un Tour du monde de la richesse Humaine !
Les prochaines destinations seront toutes aussi empreintes de sagesse et feront l’éloge de nos liens à l’origine singulièrement humaine…
J’adorerai puiser dans vos propres références et réaliser ce pas de côté pour le combiner à un sujet professionnel contemporain.
Qu’en dites-vous ? Allez évadons-nous ensemble !
Quel est votre patrimoine culturel qui est source d’inspiration et vous ressource?
» Mais qu’est-ce que tu fais ?! Utilise ton temps à bon escient »
» Je suis full, pas un moment à moi… »
» J’attaque ma deuxième journée de travail »
…
Nous avons tous utilisé et entendu ces phrases, maintes et maintes fois.
Le temps et son rapport à lui, un sujet intemporel…soit il nous échappe, soit il est pesant.
➰ Nous souhaitons remonter le temps pour agir autrement ou nostalgique vivre à nouveau certains moments.
➰ Nous souhaitons être transporté.es dans le temps d’après pour fuir l’instant T ou découvrir avant l’heure ce que nous réserve l’avenir.
➰ Nous souhaitons vivre le temps présent, ici et maintenant, pour s’en émerveiller, et exprimer notre gratitude.
Sujet universel.
Sujet qui s’est invité pleinement cette année pour que je le découvre, le décortique, le vive !
2020, aura été pour moi l’année du temps retrouvé et ma capacité à le savourer.
Ma forme d’abondance ! Vive le « niksen ».
Pardon ? Le quoi ?? Flash back – Décembre 2019 …
J’expérimentais les 21 jours d’abondance de Deepak Chopra (merci @Liz !), au-delà du rituel et de la discipline associée, je suis surprise de vivre un « ralentissement » du temps …
Quel bonheur d’observer en plein hiver que les journées sont longues, laissant place à des temps de rien et d’autres choses.
Je compris après ces 21 jours que le temps retrouvé et ma capacité à le savourer ont été ma forme d’abondance.
Forte de cette prise de conscience, je souhaitais à tous mes proches une belle et heureuse année 2020, sous le signe de l’abondance sous toutes ses formes !
😅
Comment dire ? Personne ne pouvait prédire la crise sanitaire planétaire. En revanche, du temps, il y en a eu !! 😃
Quand bien même l’intention de mon vœu de nouvelle année n’a pas trouvée l’habituelle traduction, je considère que l’abondance a été au rendez-vous en 2020 et a permis d’apprécier à sa juste valeur les essentiels de mon existence.
Laisser place à des temps de rien et d’autres choses …
J’avoue que ce n’est pas évident de l’assumer pleinement quand on a été habituée à des journées, que dis-je, des années pleines à craquer.
Dans un temps d’autre chose, j’ai découvert dans un article Brut que cet état de rien était une pratique appelée « Niksen, un concept venant des Pays-Bas et se résumant en 3 mot : ne rien faire« . Wouaw !
« Laisser vagabonder son esprit », « goûter à la rêverie de l’esprit », sans culpabiliser… A l’encontre de nos injonctions contemporaines !
Selon Katie Krimer, psychothérapeute, ce n’est pas évident de l’assumer car :
« Dans une culture très tournée vers la réussite et une culture qui s’assure que vous êtes toujours dans l’action, en train de travailler sur quelque chose, de finir vos tâches, la pratique du niksen devient vraiment difficile. Ne rien faire n’est pas forcément acceptable ».
Et bien, pour l’avoir pratiquer tout au long de cette année 2020, propice au niksen, apaisant et revigorant, je ne peux que le recommander ! Il a été pour moi source de créativité, de réflexion et d’alignement. Katie Krimer souligne aussi ses bienfaits pour atténuer son stress et améliorer ainsi sa productivité. Pourquoi s’en priver ?
Et vous, quelles ont été les surprenantes découvertes de cette année inédite ?
Au plaisir d’échanger et belles fêtes de fin d’année. ✨
Pas facile de s’écarter des formules toutes faites et péjoratives :
Trop gentil, trop bête »
« Il / elle est bien gentil.le »
« C’est bien gentil, mais… »
La gentillesse est souvent corrélée à de la naïveté, à de la faiblesse ou encore à de la bêtise.
J’ai souhaité partager cette notion, à la fois valeur et qualité, car j’ai encore à l’esprit la remarque d’un collègue qui me disait :
« Mais alors tu te forces à être gentille alors que tu es méchante ! « [rires]
Une réponse donnée suite à mes propos :
« Pour moi, être gentil.le ça demande de se contenir » .
Il y a quelques jours, lors d’un moment suspendu dans le temps, Yannick Bertrand illustrait la notion en précisant que notre mode naturel est de laisser « s’exprimer nos pulsions, expressions brutes d’une émotion ».
C’est donc normal de ne pas se contenir.
Réprimer son agressivité, sa méchanceté « requiert alors un traitement supérieur » par l’individu pour dépasser la pulsion première et porter un regard « relatif » sur ce qui se joue en soi, sur ce qui se joue chez l’autre, sur ce qui se joue dans la relation.
C’est en effet « un combat de tous les instants », pour ne pas tomber dans la facilité du débordement et du jugement de valeurs.
Cela demande des efforts de porter du soin à une relation, à l’autre et in fine à soi.
« Ok c’est bien gentil tout ça, mais ça sert à quoi la gentillesse ?! »
Je vous invite à découvrir « Le pouvoir de la gentillesse » avec Laurence Devillairs (agrégée, docteure et maître de conférences en philosophie).
Elle décrit avec justesse, émotion et humanité cette gentillesse encombrante devenant pouvoir, un choix délibéré.
« Le gentil est gentil car il a le
pouvoir d’être méchant » .
Puissant n’est-ce-pas ?
30 minutes d’écoute et de réflexion.
30 minutes pour changer de regard sur la gentillesse et sur les gentil.les.
« Well done ! Tu as assuré sur ce dossier. Avec le timing hyper short et le budget à la baisse, c’était pas gagné » .
Qu’est ce qui est remercié exactement ? Le résultat, la motivation, l’engagement, la conscience professionnelle, les compétences mobilisées, la créativité, la résilience, le sacrifice des soirées et week-end…
Et bien tout ceci à la fois !
Dans des contextes de plus en plus complexes, changeants où les moyens sont peau de chagrin et où tout devient urgent, les collaborateurs sont sur sollicités et puissent dans leurs capacités et ressources pour répondre aux exigences de résultats, dans les temps.
Je pourrai revenir sur ce qui met en mouvement ces collaborateurs à donner plus et le meilleur d’eux-mêmes. La pyramide de Maslow ainsi que la théorie des motivations de Berne nous éclairent sur le sujet.
Je préfère mettre l’accent sur le concept du « coefficient de générosité ».
Voyant le jour au sein de la team Rocket Labs et plus précisément sous la houlette de Laurent Friscour, ce coefficient décrit ce phénomène que nous connaissons tous pour l’avoir vécu au moins une fois dans nos sphères professionnelles ou personnelles : celui de donner sans compter. Oui, donner avec cœur, sans logique comptable, sans rechercher un équilibre absolu entre le donneur et le receveur.
Cela s’observe dans les entreprises lorsqu’un projet sous-estimé, en temps et en moyens en tout genre, est néanmoins réalisé dans le respect du cahier des charges initial.
Avec mes confrères et consœurs entrepreneur.es, indépendant.es, nous le vivons actuellement lorsque nous adaptons nos interventions en distanciel moyennant des heures à rallonge pour offrir le même rendu, aux mêmes prix; ou lorsque nous acceptons de couvrir un plus grand périmètre d’intervention pour satisfaire un client au budget restreint.
Dans donner, il y a don, du latin donum, cadeau / offrande.
C’est donc avec générosité que certain.es sont disposé.es à donner plus qu’il n’est tenu de le faire.
Vous allez me dire, « et bien on ne leur doit rien puisque c est donné avec générosité « .
Comment vous dire ? Détrompez-vous, puisqueque c’est offert spontanément et sans réclamation préalable, c’est d’autant plus précieux ! Car la situation l’exige et que la conscience professionnelle et l’intérêt général prennent le dessus sur les intérêts personnels, il est nécessaire de le reconnaître, de l’apprécier à sa juste valeur et de le valoriser.
Est-ce nécessaire de rappeler que c’est grâce à ce coefficient de générosité que certaines entreprises, voire même tout un pays, ont pu tenir bon durant cette année si singulière et déstabilisante en tout point ?
La générosité a toujours été présente et a permis de tout temps de répondre à des enjeux dépassant soi. La reconnaître à sa juste valeur c’est alimenter la motivation, la considération et renforcer l’engagement. C’est aussi une manière d’assurer l’avenir : les futures sollicitations seront bien accueillies… La reconnaissance est alors importante quelle que soit sa forme.
Mais alors une idée pour la concrétiser ?
Voici une suggestion inspirée de la Suède du XIXème.
Alfred Nobel, chimiste suédois, dans une volonté de marquer positivement les mémoires après sa mort, a créé au travers de son testament en 1895, un fond « dont les revenus seront distribués chaque année à titre de récompense aux personnes qui, au cours de l’année écoulée, auront rendu à l’humanité les plus grands services » – De cette volonté, 5 catégories sont désormais honorées : Physique – Chimie – Médecine – Littérature – Paix. En 1968 la Fondation Nobel décide de figer la liste des prix après avoir validé une nouvelle discipline le » Nobel d’Economie ».
Vous me voyez venir? 😀 Et pourquoi pas ajouter une 7ème catégorie le « Nobel de la Générosité » ? Rien nous empêche de valoriser ces actes généreux dans nos organisations professionnelles, n’est-ce-pas ?
J’invite alors les décideurs, dirigeants, managers et collaborateurs à révéler et clamer cette implication au-delà du requis pour honorer ces Femmes et ces Hommes, qui ont su répondre à l’appel du cœur. Ces Femmes et ces Hommes qui sont et seront à jamais la source de toutes valeurs.
Artificiel / Superficiel / Distanciel / … La liste est longue et le dénominateur commun est ?
Bingo ! Le suffixe « ciel ». Pourquoi cette liste d’adjectifs?
Je partage avec vous une croyance, qui s’est invitée en moi, lorsque que je me suis donnée le défi d’être active sur LinkedIn.
Nouvelle identité professionnelle oblige, je décide en 2020 d’investir ce réseau social pour lequel je n’avais aucun intérêt. Vraiment aucun. Au fil des mois, clarifiant intention et positionnement, j ai découvert la frénésie autour du nombre d abonnés.
Ok.
En fait non, ce n’est pas vraiment ok.
Je m’abonne à quoi ? Mais en fait c’est à « qui » (bizarre non s’abonner à quelqu’un ?) et pourquoi ?
J’avais naïvement à l’esprit que les mises en relation devaient à minima être mutuellement intéressées : « j ai envie d’être en relation avec quelqu’un car nous partageons des centres intérêts, une vision du monde et potentiellement nous pouvons nous apporter quelque chose ».
Entre ceux qui me disent » accepte tout le monde et envoie à tout va des invitations, c’est le quanti qui compte » et ma petite voix intérieure qui me dit » mais pour moi c’est le quali qui compte », je ne vous cache pas que je me suis sentie perdue.
Ma conviction personnelle est que c’est dans le soin apporté à la relation que se crée la connexion.
Une autre réalité démontre toutefois qu’une audience élargie permet un espace d’expression à impact (positif). A condition aussi de maîtriser toutes les subtilités des algorithmes LinkedIn. Peine perdue me concernant…
D’où cette idée que finalement LinkedIn serait ni plus ni moins qu’un réseau distanciel, artificiel et superficiel…dans le ciel quoi !
Serions-nous comme ces ballons errant au gré du vent et dissociés des uns des autres…?
Et pourtant, je dois admettre qu’à force d’y être présente et active, j’ai lu des posts et articles criants de sincérité et d’authenticité, où les inspirations et débat d’idées viennent élargir notre carte du monde, où la solidarité et le partage ont permis de trouver des solutions, où parfois le fun offre un moment de détente.
Mon expérience a aussi permis de belles rencontres avec pour sédiment des valeurs communes.
Et chemins faisant, j’y ai trouvé des soutiens et encouragements venant de toute part et même de personnes de nulle part…
Et comme la sagesse sénégalaise l’illustre avec justesse :
« L’homme suit la dent : là où il y a sourire, là il se dirige. «
Une belle énergie le sourire, n’est-ce-pas !
Et c’est ainsi que je suis et soutiens des personnes et entreprises inspirantes, que je réagis parfois sans crier gare à des posts qui touchent au cœur et à l’esprit.
Forte de ce constat, je continue alors à tisser des liens, à en accepter, pour être inspirée et inspirer (en toute modestie).
Œuvrons donc pour que ce ciel virtuel soit un espace de liens où la véritable présence et le partage animent notre intention.